SPRIR - Adopter un esprit start-up : le pari des industriels de la route -

Le 04/07/2017 par l'agence SAVEREUX RP         Retour à la salle de Presse

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Pierre Monlucq, président du SPRIR Rhône-Alpes

Pierre Monlucq, président du SPRIR Rhône-Alpes
"Il n’est pas question de fusion: ce sont des intelligences qui se rencontrent et des expertises que l’on réussit à croiser."

40% des jeunes diplômés quittent le secteur des Travaux Publics au bout de 5 ans et s’orientent dans une autre filière ! 47% des start-up ont déjà développé des partenariats avec un grand groupe ! *

Dans un contexte de regain d’activité qui nécessite de recruter, les professionnels constructeurs de routes, voiries et d’aménagement urbain de Rhône-Alpes se sont interrogés sur la façon d’attirer et fidéliser les jeunes talents. C’est à l’occasion de l’Assemblée Générale qui s’est déroulée vendredi 30 juin 2017 dans les locaux de l’incubateur d’expérimentations urbaines TUBA à Lyon que Pierre MONLUCQ, président du SPRIR Rhône-Alpes a souhaité donner une impulsion à la profession de l’industrie routière pour soutenir l’esprit d’innovation.

« Start-up, PME et grandes entreprises ont à rouler de concert ! Les premières trouvent une puissance de feu pour accélérer leur développement. Les secondes y puisent une expertise et une agilité qui leur est indispensable ! Notre profession doit ouvrir les chakras pour ne pas se faire uberiser !» Pierre MONLUCQ président du SPRIR Rhône-Alpes.

Les dirigeants des 3 start-up COPARK, FUTURMAP et URBEE incubées au TUBA Lyon ont ainsi témoigné de la réalité des passerelles avec les entreprises de l’industrie routière.

Des passerelles potentielles avec 3 start-up COPARK, FUTURMAP et URBEE

Il existe depuis quelques années une tendance forte des grands groupes français à travailler avec des start-ups pour développer l’open innovation. C’est par exemple grâce à la jeune pousse Mister Asphalt, intégrée au sein de l'incubateur de Total, que la multinationale a développé un procédé de transport simplifié du bitume !

Les dirigeants de start-up sont attendus pour leur savoir, leur créativité et leur agilité, mais aussi leur capacité à voir autrement. C’est ainsi que Pierre MONLUCQ souhaite « que la profession ouvre les chakras pour s’ouvrir à de nouvelles compétences, être plus réactive, pour transformer une idée en projet en peu de temps ». Des liens peuvent se créer entre les grandes entreprises traditionnelles et les start-ups dans une relation gagnant-gagnant. Les grands groupes obtiennent l’expertise numérique et l’agilité qui leur fait défaut tandis que les start-up bénéficient de ressources logistiques, financières et humaines pour booster leur développement et leur visibilité.

Le témoignage de 3 start-ups incubées au TUBA a montré la réalité de passerelles potentielles entre des entreprises d’industrie routière de Rhône-Alpes et la solution de parking partagé COPARK ou de traitement de données géographiques FUTURMAP. De même, la diffusion sur la plateforme URBEE d’offres d’emplois des entreprises du SPRIR Rhône-Alpes aux besoins de main d’œuvre locale (moins de 30 km…) est une hypothèse très réaliste !

« Ainsi, grâce au TUBA, dirigeants de start-up et cadres de grands groupes pourraient se mettre en relation pour instaurer un échange qui pourrait être gagnant-gagnant ! Il n’est pas question de fusion: ce sont des intelligences qui se rencontrent et des expertises que l’on réussit à croiser. » souligne Pierre MONLUCQ.

Pour que chaque partie y trouve son compte, il conviendra de définir les modalités de collaboration et se poser les bonnes questions comme par exemple :
- Comment identifier les start-ups prometteuses pour le business de l’industrie routière ?
- Quelles sont les ressources et les financements nécessaires ?
- Faut-il intégrer les start-up ou leur laisser de l’autonomie ?
- Comment créer des projets communs ?

Des règles du jeu pourront être reprises ensemble dans un pacte de confiance Entreprise/Start-up pour aborder, prioritairement, les questions de propriété intellectuelle et de rémunération.

Les projets 2020 du SPRIR en Rhône-Alpes

Au cours de son mandat 2017-2020, le nouveau président Pierre MONLUCQ élu le 8 février 2017 s’inscrira dans la continuité de son prédécesseur Philippe PUTHOD. Son action consistera notamment à :
1. Rencontrer des donneurs d’ordre sur les budgets routiers à l’échelon régional
2. Organiser des rencontres techniques sur les problématiques routières
3. Continuer à promouvoir les métiers et de la filière industrie routière, lors notamment du Mondial des Métiers et des Olympiades des métiers et en lien avec la FRTP Rhône-Alpes
4. Promouvoir la route, ses mutations et ses enjeux.

De nouveaux axes de travail seront aussi développés :
1. Le suivi des intercommunalités en lien avec l’évolution de la compétence voirie, de la gouvernance, de marchés, de l’ingénierie etc… dans les Métropoles, les communautés d’agglo, les communautés de communes
2. Le suivi des politiques routières régionales, en plus du suivi du Contrat de Plan Etat-Région Auvergne Rhône-Alpes
3. Des actions auprès des Députés, en lien avec la FRTP Rhône-Alpes
4. De nouveaux modes d’action avec les associations d’usagers de la route.

Pierre MONLUCQ a souligné le bilan positif du mandat de 4 ans de son prédécesseur Philippe PUTHOD qui a été confronté en 2016 à une pénurie de bitume en Rhône-Alpes de plusieurs mois et dont l’action a contribué à :
- Faire connaître la profession et valoriser les métiers auprès des jeunes
- Mettre en place des actions de formation indispensables pour répondre aux besoins de main d’œuvre qualifiée des entreprises
- Organiser des rencontres d’informations et d’échanges sur tous les sujets intéressant la Profession.